PLUS D'INFORMATIONS SUR LES TYPES DE CANCERS
  Cancers du sein et gynécologiques :

Les traitements du cancer du sein reposent sur la chirurgie du sein et des ganglions de l’aisselle, la chimiothérapie pré ou post-opératoire, la radiothérapie et l’hormonothérapie (modifications hormonales visant à éviter la stimulation des cellules du sein par les hormones féminines).
Ces traitements sont associés de manière plus ou moins complète selon les caractéristiques de chaque patiente (âge, statut ménopausique) et de sa tumeur (analyses des cellules tumorales réalisées au laboratoire sur la pièce opératoire).
Il s’agit donc d’un traitement reposant sur des standards internationalement reconnus, individualisé pour chaque patiente, impliquant étroitement l’ensemble de l’équipe médico-chirurgicale ainsi que le laboratoire d’anatomie pathologique. Ce traitement aura été discuté en réunion pluridisciplinaire et vous sera expliqué en détail lors de la consultation médicale.

En gynécologie, les traitements concernent le cancer de l’ovaire où la chirurgie est en général suivie d’une chimiothérapie, le cancer du col de l’utérus où sont associés de manière individualisée chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie concomitantes, souvent pré-opératoire et curiethérapie pré- ou post-opératoire, enfin le cancer du corps de l’utérus ou cancer de l’endomètre dont le traitement repose sur la chirurgie, la curiethérapie et parfois, la radiothérapie et la chimiothérapie. Ce traitement aura été discuté en réunion pluridisciplinaire et vous sera expliqué en détail lors de la consultation médicale.

Cancers digestifs :

Cancer de l’œsophage : Le traitement repose sur une association de manière individualisée, selon le siège et l’extension de la tumeur de chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie concomitantes, souvent pré-opératoire ou de chimiothérapie seule.
Ce traitement aura été discuté en réunion pluridisciplinaire et vous sera expliqué en détail lors de la consultation médicale.

Cancer de l’estomac : Le traitement est essentiellement chirurgical auquel on peut associer, de manière individualisée, selon l’extension de la tumeur, radiothérapie et chimiothérapie concomitantes, ou chimiothérapie seule.
Ce traitement aura été discuté en réunion pluridisciplinaire et vous sera expliqué en détail lors de la consultation médicale.

Cancer du pancréas : Certaines formes opérables, selon les résultats du bilan d’extension, auront un traitement d’abord chirurgical pour enlever la tumeur de la manière la plus complète possible, suivi de radiothérapie et chimiothérapie concomitantes ou chimiothérapie seule, parfois dans le cadre d’un protocole de recherche clinique.
Le traitement des formes non opérables repose sur la chimiothérapie, parfois associée à la radiothérapie.
Ce traitement aura été discuté en réunion pluridisciplinaire et vous sera expliqué en détail lors de la consultation médicale.

Cancer du côlon : Le premier temps est presque toujours la chirurgie qui permet d’enlever la tumeur et les ganglions voisins. Selon les résultats de l’analyse de la pièce opératoire, en particulier s’il existe une atteinte des ganglions, une chimiothérapie post-opératoire, en général de 6 mois vous sera proposée.
Ce traitement aura été discuté en réunion pluridisciplinaire et vous sera expliqué en détail lors de la consultation médicale.

Cancer du rectum : Le traitement commence en général par une radiothérapie avec chimiothérapie concomitante suivi d’une chirurgie et, dans certains cas d’un chimiothérapie post-opératoire.
Ce traitement aura été discuté en réunion pluridisciplinaire et vous sera expliqué en détail lors de la consultation médicale.

Cancer de l’anus : Le traitement débute souvent par une chimiothérapie brève suivie d’une radiothérapie avec chimiothérapie concomitante. Il n’y a, en général, pas de geste chirurgical à envisager sauf en cas de rechute.
Ce traitement aura été discuté en réunion pluridisciplinaire et vous sera expliqué en détail lors de la consultation médicale.

Cancers urologiques :

Cancer de la prostate : Après la biopsie, si la maladie est localisée, trois traitements équivalents peuvent être proposés : la chirurgie, la radiothérapie externe ou l’implantation de grains dans la prostate (curiethérapie endoprostatique). L’hormonothérapie par blocage des hormones masculines intervient en complèment soit avant la radiothérapie, soit après, voire avant et après.
La meilleure stratégie dépendant des caractéristiques de la tumeur et de l’âge du patient sera déterminée par une concertation entre l’équipe de chirurgie urologique et l’équipe de cancérologie-radiothérapie.
Ce traitement aura été discuté en réunion pluridisciplinaire et vous sera expliqué en détail lors de la consultation médicale.

Cancer de la vessie : Le premier temps du traitement est le plus souvent chirurgical. Il peut être complété par une chimiothérapie ou une radiothérapie. Dans certains cas, la chirurgie n’est pas indiquée et sera remplacée par une association de radiothérapie et chimiothérapie. Ce traitement aura été discuté en réunion pluridisciplinaire et vous sera expliqué en détail lors de la consultation médicale.

Cancer du rein : Après la chirurgie qui enlève le rein tumoral et les ganglions avoisinants, aucun traitement complémentaire n’est indiqué actuellement hors essai si la chirurgie a été suffisamment complète. De nouveaux traitements dits ciblés utilisables par voie buccale ou intraveineuse ne sont prescrits que si d’autres localisations surviennent (métastases).
Ce traitement aura été discuté en réunion pluridisciplinaire et vous sera expliqué en détail lors de la consultation médicale.

Cancer du testicule : Le diagnostic est toujours fait par l’ablation complète du testicule malade. L’analyse de la pièce opératoire permet de préciser s’il s’agit d’une tumeur de type séminome dont le traitement complémentaire en post-opératoire reposera sur la radiothérapie des ganglions, ou d’une tumeur dite non séminomateuse (carcinome embryonnaire, par exemple) qui, à part dans des formes très débutantes, nécessitera environ 3 mois de chimiothérapie. Les formes les plus limitées pouvant être guéries par la seule chirurgie, on proposera parfois une simple surveillance.
Ce choix de traitement aura été discuté en réunion pluridisciplinaire et vous sera expliqué en détail lors de la consultation médicale.